Le respect de votre vie privée est notre priorité

Nos partenaires et nous-mêmes stockons et/ou accédons à des informations stockées sur un terminal, telles que les cookies, et traitons les données personnelles, telles que les identifiants uniques et les informations standards envoyées par chaque terminal pour diffuser des publicités et du contenu personnalisés, mesurer les performances des publicités et du contenu, obtenir des données d'audience, et développer et améliorer les produits.

Avec votre permission, nos partenaires et nous-mêmes pouvons utiliser des données de géolocalisation précises et d’identification par analyse du terminal. En cliquant, vous pouvez consentir aux traitements décrits précédemment. Vous pouvez également accéder à des informations plus détaillées et modifier vos préférences avant de consentir ou pour refuser de donner votre consentement. Veuillez noter que certains traitements de vos données personnelles peuvent ne pas nécessiter votre consentement, mais vous avez le droit de vous y opposer.

Vos préférences ne s'appliqueront qu’à ce site web. Vous pouvez modifier vos préférences à tout moment en revenant sur ce site web ou en consultant notre Politique de confidentialité

Innovation dans l’industrie : quels sont les enjeux et leviers d’action des industriels ?

Innovation dans l’industrie : quels sont les enjeux et leviers d’action des industriels ?

De quelle façon les laboratoires de recherche peuvent-ils favoriser l’innovation au sein des industries ? Quels sont les défis auxquels les industriels sont confrontés en matière d’innovation ? Yamina Belabassi, responsable des relations extérieures et de la communication pour Sayens (SATT), revient sur ces différents enjeux.


Pour développer leurs innovations, les industriels ont tout intérêt à se rapprocher des laboratoires de la recherche publique, aptes à leur apporter des ressources dont ils ne disposent pas forcément en interne. En outre, en se rapprochant de laboratoires de recherche, les entreprises peuvent également exploiter des technologies ou briques technologiques existantes. À la clé : un gain de temps et d’argent.  Et pour les entreprises, ces projets liés à l’innovation sont l’occasion de gagner des parts de marchés, et donc, d’affirmer leur présence sur le territoire national – voire international – ; en améliorant leur compétitivité. Du côté des laboratoires de recherche, travailler avec des entreprises privées leur permet de mettre en place des contrats de développement et donc, de financer leurs travaux. Un travail conjoint dans lequel chaque entité y trouve ainsi son compte ! 


Entre industrie et recherche, les SATT


L’État soutient ces rapprochements, financièrement, mais également pour faciliter la collaboration entre les industriels et les chercheurs, ces derniers n’utilisant pas toujours le même langage et les mêmes référentiels. Dans cet objectif, les sociétés d’accélération du transfert de technologies (SATT) ont été créées en 2012. Aujourd’hui au nombre de treize, elles sont réparties sur l’ensemble du territoire national. Elles couvrent un périmètre géographique précis et agissent en lien avec les établissements de ce territoire (laboratoires, universités, organismes de recherche, écoles d’ingénieur). Yamina Belabassi, qui travaille au sein de la SATT Sayens, résume leur mission ainsi : « Les SATT ont une activité centrale, qui consiste à aller dans les laboratoires pour détecter les innovations, protéger les inventions et les maturer afin qu’elles deviennent des prototypes, avant de devenir des produits et services commercialisés. Nous faisons donc mûrir les résultats de recherche des laboratoires pour les accompagner vers le marché ». Les SATT sont soutenues financièrement, elles bénéficient d’un fonds de 856 millions d’euros pour mener à bien leur mission, précise un article du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche  .


Concrètement, les experts des SATT vont au contact des établissements de leur territoire et travaillent avec leurs équipes scientifiques pour identifier les inventions les plus intéressantes et valoriser ces travaux de recherche. « Au total, les treize SATT sont en contact avec plus de 150 000 chercheurs. Une relation de proximité se crée au sein du territoire de la SATT, et certains nous sollicitent spontanément sur des sujets précis », précise Yamina Belabassi. Afin d’apporter ensuite les innovations vers le marché, les SATT transfèrent les technologies et les commercialisent à des entreprises existantes, ou participent à la création de start-up. 


Les priorités et motivations des entreprises concernant l’innovation, au cœur d’un Baromètre


Les SATT sont constituées en réseau, qui fédère l’ensemble des SATT. Pour mieux comprendre les besoins et tendances en matière d’innovation, celui-ci a réalisé en février dernier, pour la deuxième année consécutive, son « Baromètre Innovation Industrie ». Le baromètre est fondé sur une enquête en ligne, menée auprès des exposants et visiteurs du Salon Global Industrie 2023, en amont de celui-ci. « Le rôle des SATT est d’être au plus près des chercheurs, pour identifier les innovations, mais également de répondre aux besoins des entreprises. Ce baromètre a donc été pensé afin d’anticiper les besoins en innovations et de mesurer la façon dont les industriels appréhendent ces sujets », souligne Yamina Belabassi. 


Le baromètre identifie les motivations des entreprises à innover. Sur le podium : trouver de nouveaux marchés, distancer la concurrence, et valoriser leur image de marque. Gagner des parts de marché reste donc la principale source de motivation des entreprises concernant l’innovation.  


En outre, le baromètre révèle plusieurs enjeux concernant l’innovation dans l’industrie. La digitalisation, par exemple est la première préoccupation de 53 % des répondants en matière d’innovation. « Comme l’an passé, les sujets liés à la digitalisation, l’automatisation, la robotisation restent une priorité pour les industriels, qui cherchent à améliorer leurs process, réaliser des gains de productivité », souligne Yamina Belabassi. A contrario, la décarbonation perd du terrain auprès des répondants : elle était un enjeu majeur pour 48 % d’entre eux en 2022, contre 35 % cette année. Elle laisse la place au sujet des ressources humaines, qui apparaît comme une priorité pour près de la moitié des répondants. « Le volet ressources humaines constitue un défi pour les industriels, qui doivent être en capacité de recruter les bons profils et de les former afin de favoriser l’innovation au sein de leur entreprise », ajoute Yamina Belabassi. 


Pour répondre aux défis auxquels les entreprises sont confrontées en matière d’innovation, il est essentiel de trouver le bon partenaire. Et les entreprises peuvent s’appuyer sur la recherche publique pour adresser ces enjeux. Les laboratoires de recherche sont en effet les premiers partenaires en matière d’innovation, pour 43 % des répondants. « Le rôle des SATT se confirme, puisque nous aidons les laboratoires et les entreprises à travailler ensemble », conclut Yamina Belabassi. 

Le 08 juin 2023 par GL EVENTS

Nos autres actualités

Tout voir

Rejoignez la plus grande communauté de fournisseurs industriels

  • Vous aider dans votre veille technologique permanente
  • Vous offrir des statistiques fournisseurs détaillées
  • Vous offrir une visibilité à l’internationnal
Devenir fournisseur

Découvrez le plus grand catalogue de produits industriels du marché

  • Vous offrir le meilleur catalogue de produits industriels du marché
  • Vous garantir une plateforme 100% sécurisée
  • Vous permettre des échanges à distance en direct
Créer un compte visiteur