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Aller encore plus loin dans la décarbonation de l’industrie

Aller encore plus loin dans la décarbonation de l’industrie

De retour de la COP 27 organisée à Charm el-Cheikh en Égypte, le président Emmanuel Macron a rassemblé une cinquantaine de grands industriels autour du thème de la décarbonation. Annonces, bilan, perspectives… Point d’étape de cet enjeu crucial pour l’avenir de la planète et de l’industrie française.

 

La réunion de famille a de quoi marquer les esprits. Le 8 novembre dernier, le Président de la République française était entouré des dirigeants des 50 sites les plus émetteurs de gaz à effet de serre, représentant la moitié des émissions de l'industrie française. À cette occasion, Emmanuel Macron a confirmé l’enveloppe de 5 milliards d’euros dédiés aux projets de décarbonation d’ici à la fin de l’année, dans le cadre du programme France 2030.

 

L’objectif ? Faire baisser les émissions de CO2 de 10 millions de tonnes (sur un total d’un peu plus de 45 millions de tonnes) en un peu moins de dix ans. Mais l’ambition du chef de l’État va plus loin : « Si vous doublez vos efforts (…), nous doublerons les moyens consacrés à cet enjeu et passerons l’enveloppe de 5 à 10 milliards d’euros d’accompagnement », a-t-il indiqué. Atteindre un tel objectif représenterait une baisse de 5 % des émissions françaises.

 

« 20 % du problème, 100 % des solutions »

 

Cette contribution des grands industriels est nécessaire pour atteindre les derniers objectifs fixés par l’Union Européenne : réduire de 55 % les émissions nettes de gaz à effet de serre d'ici à 2030 par rapport à 1990. Autrement dit, « nous devons faire en huit ans plus que ce que nous avons fait en 32 ans », a résumé la Première ministre Elisabeth Borne. Autre objectif régulièrement affiché par l’Élysée et entériné par la loi énergie-climat en 2019, la neutralité carbone de la France à l’horizon 2050. Pour cela, une feuille de route a été établie et révisée : la stratégie nationale bac-carbone (SNBC). Elle vise une réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l’industrie de 35 % d’ici à 2030 et de 81 % d’ici à 2050 par rapport à 2015.

 

La France veut se positionner en leader de la transition écologique et énergétique, et a besoin des industriels, comme l’a souligné Roland Lescure, ministre délégué chargé de l'Industrie : « Nous sommes ici face à 20 % du problème puisque l’industrie, c’est 20 % des gaz à effet de serre, mais vous représentez aussi tous et toutes à peu près 100 % des solutions. » Une autre manière de décliner la vision du président Macron : « Il y a un modèle français de réussite. Nous avons un avenir si nous savons tenir ensemble trois grands objectifs : le climat, l’industrialisation et la souveraineté. »

 

Multiplication des programmes d’accompagnement

 

Cet équilibre se traduit depuis plusieurs années par la multiplication de programmes d’accompagnement. Le plan France Relance, initié en septembre 2020 après la crise économique liée à la pandémie, prévoit le déblocage de 100 milliards d'euros autour de 3 priorités : l'écologie, la compétitivité et la cohésion. Dans cette enveloppe, 1,2 milliard d’euros sont dédiés à l'efficacité énergétique et l'électrification des procédés industriels. Moins de deux ans plus tard, en février dernier, 5,6 milliards d'euros supplémentaires ont été annoncés dans le plan d’investissement France 2030 pour déployer des solutions de décarbonation des sites industriels. À l’Élysée, Emmanuel Macron a ainsi souligné l’importance de certains chantiers prioritaires, tels que l’hydrogène, l’électrification, la biomasse et les technologies de capture et de séquestration carbone.

 

Parallèlement aux incitations des politiques, la conjoncture économique tend aussi à la décarbonation. D’une part, le prix de la tonne de CO2 sur le marché carbone européen a augmenté et oscille désormais entre 60 et 100 euros la tonne. Et d’autre part, en raison notamment de la guerre en Ukraine, le prix du gaz atteint lui aussi des sommets. Investir dans la décarbonation n’a jamais été aussi rentable !

 

Le secteur industriel en pleine mutation

 

« On assiste à une accélération et à un ordonnancement de la décarbonation », assure Vincent Moulin Wright, le directeur général de France Industrie. Les filières et les territoires créent des synergies et de l’émulation, sans parler de l’attention croissante portée par les consommateurs, partenaires et investisseurs aux critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance).

 

Résultat, les exemples de bonnes pratiques ne manquent pas. À Dunkerque, Air Liquide et ArcelorMittal mènent un ambitieux projet de décarbonation du bassin industriel : réseau commun de captage et transport de CO2, ferme éolienne, centrale solaire, usine d'hydrogène, etc. Autre illustration de partenariats vertueux, Safran et TotalEnergies travaillent à la compatibilité des moteurs actuels d’avion avec les carburants aériens durables. Toujours dans le domaine de l’aéronautique, Airbus souhaite élaborer d’ici à 2035 le premier modèle d’avion à hydrogène n'émettant aucun gramme de CO2.

 

Chaque secteur d’activité déploie des efforts. Ainsi, dans les cimenteries Vicat, près de 80 % du besoin total en eau nécessaire au lavage des granulats provient des systèmes de recyclage installés sur les carrières. Entre 2010 et 2020, le producteur de sucre Cristal Union a quant à lui réduit de 15 % ses émissions de gaz à effet de serre par tonne de betterave et de 65 % l’eau prélevée sur l’ensemble de ses sites. Enfin, du côté de la chimie, la filière s’est engagée à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 26 % entre 2015 et 2030.

 

Les initiatives sont donc diverses et dispersées, mais témoignent d’une réelle prise de conscience de l’empreinte carbone liée aux différentes activités. Une dynamique encourageante comme en témoigne déjà cette amélioration considérable : entre 1990 et 2020, les émissions de gaz à effet de serre de l’industrie française ont baissé de 50 % (dont 15 % imputable à la baisse du protoxyde d'azote).

 

Le 28 novembre 2022 par GL EVENTS

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